Tout savoir pour créer son entreprise en tant que paysagiste

Etre paysagiste est une activité professionnelle particulièrement complexe parce que le champ d’application est vaste. Cela nécessite donc une longue expérience dont l’acquisition vous coûtera sans doute quelques déboires. Toutefois, ce qui importe le plus, c’est de pouvoir exercer votre passion en toute sérénité. de manière générale, les débuts d’une entreprise de paysagiste obéissent à deux principaux critères : les critères formels ou institutionnels et la dimension sociale.

Les critères formels

A ce niveau, les démarches administratives constituent les éléments formels à prendre en compte pour la création d’une entreprise. Il s’agit avant tout de la réalisation d’un business plan qui vous permettra d’établir un profil viable de votre entreprise, ceci afin de convaincre les investisseurs. Le second élément formel est la forme juridique qu’il convient de donner à l’entreprise. Il existe à cet effet plusieurs statuts qui correspondent à des structures précises.

Selon que vous prévoyez avoir ou non un personnel et des associés, vous pouvez opter pour l’EIRL, la SARL ou la SAS. En fonction des cas, vous pouvez également choisir le statut d’auto-entrepreneur ou le service à la personne. En ce qui concerne la formation exigée, même si aucun diplôme n’est nécessaire pour se lancer, il existe néanmoins une réglementation si vous utilisez des produits phytopharmaceutiques ou des biocides.

Les critères subjectifs

A cause de son vaste champ d’application, le métier de paysagiste exige une attitude précise quand on commence. Il s’agit de privilégier la dimension humaine et de développer des rapports chaleureux avec vos potentiels clients. N’hésitez pas par exemple de préciser à vos clients que vous commencez dans le métier. Ne cachez pas votre inexpérience et privilégiez une relation de confiance qui permettra de fidéliser vos clients

Les conseils à savoir pour devenir maçon à son compte ?

Il faut bien se le dire, la maçonnerie est un métier particulièrement physique. Même si les conditions de travail se sont nettement améliorées avec l’évolution des technologies qui permettent notamment de tracter les charges lourdes par des machines, l’exécution du gros œuvre des bâtiments nécessite toujours une dépense physique importante. Toutefois, c’est un métier qui a des perspectives d’emploi satisfaisantes. Ainsi, si vous voulez vous lancer à votre compte, voici quelques conseils qui vous seront d’une grande utilité.

Le cursus académique

Parce que c’est un métier spécialisé, la maçonnerie commence par l’obtention d’un diplôme dont le degré va dépendre de vos motivations. De manière formelle voici la liste des diplômes qui vous donnent accès au métier de maçon.

– Le CAP en maçonnerie
– Le CAP constructeur en béton armé du bâtiment
– Le BP maçonnerie
– Le BAC professionnel technicien du bâtiment
– Le BAC professionnel intervention sur le patrimoine bâti, option maçonnerie
– Le BTS bâtiment.

Une option informelle peut aussi déboucher sur la qualification professionnelle en tant que maçon. Il suffit dans ce cas de bénéficier d’un minimum de trois années d’expérience.

Les procédures

Si votre intention est de vous mettre à votre compte, il faut observer certaines normes sur le plan administratif. Vous devez notamment vous inscrire auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et choisir le régime juridique de votre entreprise. Vous devez aussi participer au Stage de Préparation de l’Installation. Après l’obtention de votre numéro SIRET, vous pouvez commencer à exercer.

Il faut noter que le chiffre d’affaires de l’activité de maçon en tant qu’auto-entrepreneur se plafonne à 33 200 € appelé  » plafond de franchise de TVA » et 70 000€ appelé « plafond du statut auto-entrepreneur« , vous avez l’obligation de faire vos déclarations mensuellement ou trimestriellement même si votre chiffre d’affaire est nul. Pour ce qui est de l’assurance, vous n’êtes pas tenu de prendre une assurance décennale mais le mieux c’est d’y souscrire.

Quelles sont les qualités indispensables pour devenir serrurier à son compte ?

La serrurerie est une activité qui exige de l’adresse, un certain sens de la créativité et des connaissances techniques permettant notamment de déchiffrer les plans et documents des différents projets. Un artisan serrurier doit également savoir communiquer avec ses éventuels clients car le côté humain joue un rôle important dans l’auto-entreprise. Cependant, pour être son propre patron de manière légale, il faut commencer par des préalables précis.

Le cursus

Selon le critère académique, plusieurs formations donnent accès à la qualification de serrurier. Tout dépend évidemment de vos objectifs. Au niveau de l’enseignement secondaire, vous avez la possibilité de choisir entre plusieurs diplômes.

– Le CAP serrurier métallier
– Le CAP ferronnier
– Le BP serrurerie métallerie
– Brevet des métiers d’art ferronnier
– Le Bac professionnel de bâtiment option métallerie
– Le Bac professionnel menuiserie aluminium verre

Après le Bac, vous pouvez obtenir le BTS constructions métalliques ou le BTS enveloppe du bâtiment.

Pour ce qui est de la formation professionnelle, vous avez au premier niveau de qualification les formations menuisier aluminium, ferronnier et métallier. Le niveau Bac équivaut à la formation de dessinateur d’ouvrages de métallerie. Pour le niveau post bac, vous pouvez devenir technicien supérieur d’études en construction métallique.

Les démarches administratives

En fonction de l’importance de votre entreprise, après avoir choisi le régime juridique, vous pouvez vous enregistrer soit à la chambre des métiers et de l’artisanat ou alors à la chambre de commerce et de l’industrie. Si votre dossier est complet, le délai de réponse après son dépôt ne devrait pas dépasser la semaine.

Dans l’exercice de l’activité certaines obligations sont également nécessaires. Entre autres, le serrurier doit indiquer ses tarifs en TTC. Les tarifs de toutes ses prestations doivent être clairement lisibles et sans équivoque. Il doit aussi préciser la gratuité ou non du devis.

Comment devenir artisan carreleur à son compte ?

Comme pour la plupart des métiers spécialisés de l’artisanat, l’activité de carreleur est un métier qui offre des perspectives satisfaisantes. On observe en matière de débouchés, une évolution constante au fil des années. Se lancer sur cette voie semble donc être une bonne décision.

Cependant, ce n’est pas tout de vouloir mais encore il faut pourvoir le faire. De fait, il est impératif de satisfaire à certaines conditions sur plusieurs domaines avant de pouvoir exercer officiellement en tant que carreleur.

Les qualités requises

Le carreleur est un artisan qui a en charge la pose du carrelage et de divers éléments décoratifs. Son travail de finition détermine l’esthétique d’un espace. C’est donc un métier de précision et d’artiste qui comporte de ce fait exigences précises.

Outre la connaissance des normes et textes en la matière, il s’agit d’être minutieux dans la prise en compte des différentes mesures nécessaires à la pose des éléments. La même minutie est indispensable lors de ladite pose. Le carreleur devra également bénéficier d’un esprit créatif et d’un excellent sens de la décoration.

Le cursus académique

Etre carreleur exige une qualification professionnelle. Selon votre âge et vos motivations, vous choisirez de suivre dès le départ un cursus adapté ou de procéder à une reconversion. Quoi qu’il en soit, vous devez posséder l’un des ces parchemins :

– CAP carreleur-mosaïste
– BP carrelage mosaïste
– BAC professionnel aménagement et finition du bâtiment
– BTS aménagement finition
– DMA décor architectural option décor du mur
– Titre de carreleur AFPA

Les conditions administratives

Quel que soit le statut juridique que vous comptez obtenir, mettre sur pied une entreprise de carrelage impose aussi des normes administratives.

– Stage de préparation à l’installation obligatoire auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat
– Autorisation obligatoire de conduite des engins automoteurs et des appareils de levage
– Obligation de présenter un devis pour les prestations proposées
– Assurance décennale
– Respect des normes de sécurité et gestion des déchets.

Les étapes à suivre pour s’installer en tant que peintre

S’installer en tant que peintre consiste à mener certaines démarches auprès des particuliers, des professionnels et des collectivités pour peindre ou mettre du papier peint sur les murs ou plafonds. Le peindre en bâtiment mène également ses activités aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une maison individuelle, des bâtiments administratifs, des immeubles locaux, des bureaux et autres.

C’est un artisan qui travaille sur tout type de support (métal, bois, brique) en vue de les protéger ou décorer. Ce dernier est en charge de nettoyer, poncer, préparer et enduire toute surface.

Les qualités pour s’installer en tant que peintre

Créer une entreprise de peinture nécessite certaines qualifications et un savoir-faire. Un peintre est un artisan qui fait preuve d’une certaine rigueur et un doigté dans son travail. C’est un artisan expérimenté, communicant afin de mettre en confiance ses clients. Le peintre doit être également un excellent gestionnaire.

Effectivement, il est en charge de bien organiser son travail afin d’éviter toute surprise désagréable. Ce dernier doit prendre soin de bien établir un devis, de prendre les frais de déplacement. Il doit également bien gérer son temps ainsi que la relance des paiements.

Les étapes de la création d’une entreprise de peinture

Voici toutes les étapes à suivre pour s’installer en tant que peintre :

· Faire une étude de marché.
· Faire une liste de tous ses besoins en matière de finance.
· Faire le choix du local.
· Effectuer la recherche des meilleurs fournisseurs de matériel et de peinture.
· Faire la recherche de financement auprès des institutions financières ou particulières.
· Choisir le statut juridique de votre entreprise.
· Souscrire à une assurance : assurance décennale ou assurance biennale.
· Effectuer tous les achats des matériels indispensables à votre activité.
· Faire connaître son entreprise de peinture.
· Trouver des chantiers ou des clients.