Les conseils à savoir pour devenir maçon à son compte ?

Il faut bien se le dire, la maçonnerie est un métier particulièrement physique. Même si les conditions de travail se sont nettement améliorées avec l’évolution des technologies qui permettent notamment de tracter les charges lourdes par des machines, l’exécution du gros œuvre des bâtiments nécessite toujours une dépense physique importante. Toutefois, c’est un métier qui a des perspectives d’emploi satisfaisantes. Ainsi, si vous voulez vous lancer à votre compte, voici quelques conseils qui vous seront d’une grande utilité.

Le cursus académique

Parce que c’est un métier spécialisé, la maçonnerie commence par l’obtention d’un diplôme dont le degré va dépendre de vos motivations. De manière formelle voici la liste des diplômes qui vous donnent accès au métier de maçon.

– Le CAP en maçonnerie
– Le CAP constructeur en béton armé du bâtiment
– Le BP maçonnerie
– Le BAC professionnel technicien du bâtiment
– Le BAC professionnel intervention sur le patrimoine bâti, option maçonnerie
– Le BTS bâtiment.

Une option informelle peut aussi déboucher sur la qualification professionnelle en tant que maçon. Il suffit dans ce cas de bénéficier d’un minimum de trois années d’expérience.

Les procédures

Si votre intention est de vous mettre à votre compte, il faut observer certaines normes sur le plan administratif. Vous devez notamment vous inscrire auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et choisir le régime juridique de votre entreprise. Vous devez aussi participer au Stage de Préparation de l’Installation. Après l’obtention de votre numéro SIRET, vous pouvez commencer à exercer.

Il faut noter que le chiffre d’affaires de l’activité de maçon en tant qu’auto-entrepreneur se plafonne à 33 200 € appelé  » plafond de franchise de TVA » et 70 000€ appelé « plafond du statut auto-entrepreneur« , vous avez l’obligation de faire vos déclarations mensuellement ou trimestriellement même si votre chiffre d’affaire est nul. Pour ce qui est de l’assurance, vous n’êtes pas tenu de prendre une assurance décennale mais le mieux c’est d’y souscrire.

Quelles sont les qualités indispensables pour devenir serrurier à son compte ?

La serrurerie est une activité qui exige de l’adresse, un certain sens de la créativité et des connaissances techniques permettant notamment de déchiffrer les plans et documents des différents projets. Un artisan serrurier doit également savoir communiquer avec ses éventuels clients car le côté humain joue un rôle important dans l’auto-entreprise. Cependant, pour être son propre patron de manière légale, il faut commencer par des préalables précis.

Le cursus

Selon le critère académique, plusieurs formations donnent accès à la qualification de serrurier. Tout dépend évidemment de vos objectifs. Au niveau de l’enseignement secondaire, vous avez la possibilité de choisir entre plusieurs diplômes.

– Le CAP serrurier métallier
– Le CAP ferronnier
– Le BP serrurerie métallerie
– Brevet des métiers d’art ferronnier
– Le Bac professionnel de bâtiment option métallerie
– Le Bac professionnel menuiserie aluminium verre

Après le Bac, vous pouvez obtenir le BTS constructions métalliques ou le BTS enveloppe du bâtiment.

Pour ce qui est de la formation professionnelle, vous avez au premier niveau de qualification les formations menuisier aluminium, ferronnier et métallier. Le niveau Bac équivaut à la formation de dessinateur d’ouvrages de métallerie. Pour le niveau post bac, vous pouvez devenir technicien supérieur d’études en construction métallique.

Les démarches administratives

En fonction de l’importance de votre entreprise, après avoir choisi le régime juridique, vous pouvez vous enregistrer soit à la chambre des métiers et de l’artisanat ou alors à la chambre de commerce et de l’industrie. Si votre dossier est complet, le délai de réponse après son dépôt ne devrait pas dépasser la semaine.

Dans l’exercice de l’activité certaines obligations sont également nécessaires. Entre autres, le serrurier doit indiquer ses tarifs en TTC. Les tarifs de toutes ses prestations doivent être clairement lisibles et sans équivoque. Il doit aussi préciser la gratuité ou non du devis.

Comment devenir artisan carreleur à son compte ?

Comme pour la plupart des métiers spécialisés de l’artisanat, l’activité de carreleur est un métier qui offre des perspectives satisfaisantes. On observe en matière de débouchés, une évolution constante au fil des années. Se lancer sur cette voie semble donc être une bonne décision.

Cependant, ce n’est pas tout de vouloir mais encore il faut pourvoir le faire. De fait, il est impératif de satisfaire à certaines conditions sur plusieurs domaines avant de pouvoir exercer officiellement en tant que carreleur.

Les qualités requises

Le carreleur est un artisan qui a en charge la pose du carrelage et de divers éléments décoratifs. Son travail de finition détermine l’esthétique d’un espace. C’est donc un métier de précision et d’artiste qui comporte de ce fait exigences précises.

Outre la connaissance des normes et textes en la matière, il s’agit d’être minutieux dans la prise en compte des différentes mesures nécessaires à la pose des éléments. La même minutie est indispensable lors de ladite pose. Le carreleur devra également bénéficier d’un esprit créatif et d’un excellent sens de la décoration.

Le cursus académique

Etre carreleur exige une qualification professionnelle. Selon votre âge et vos motivations, vous choisirez de suivre dès le départ un cursus adapté ou de procéder à une reconversion. Quoi qu’il en soit, vous devez posséder l’un des ces parchemins :

– CAP carreleur-mosaïste
– BP carrelage mosaïste
– BAC professionnel aménagement et finition du bâtiment
– BTS aménagement finition
– DMA décor architectural option décor du mur
– Titre de carreleur AFPA

Les conditions administratives

Quel que soit le statut juridique que vous comptez obtenir, mettre sur pied une entreprise de carrelage impose aussi des normes administratives.

– Stage de préparation à l’installation obligatoire auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat
– Autorisation obligatoire de conduite des engins automoteurs et des appareils de levage
– Obligation de présenter un devis pour les prestations proposées
– Assurance décennale
– Respect des normes de sécurité et gestion des déchets.

Les étapes à suivre pour s’installer en tant que peintre

S’installer en tant que peintre consiste à mener certaines démarches auprès des particuliers, des professionnels et des collectivités pour peindre ou mettre du papier peint sur les murs ou plafonds. Le peindre en bâtiment mène également ses activités aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur d’une maison individuelle, des bâtiments administratifs, des immeubles locaux, des bureaux et autres.

C’est un artisan qui travaille sur tout type de support (métal, bois, brique) en vue de les protéger ou décorer. Ce dernier est en charge de nettoyer, poncer, préparer et enduire toute surface.

Les qualités pour s’installer en tant que peintre

Créer une entreprise de peinture nécessite certaines qualifications et un savoir-faire. Un peintre est un artisan qui fait preuve d’une certaine rigueur et un doigté dans son travail. C’est un artisan expérimenté, communicant afin de mettre en confiance ses clients. Le peintre doit être également un excellent gestionnaire.

Effectivement, il est en charge de bien organiser son travail afin d’éviter toute surprise désagréable. Ce dernier doit prendre soin de bien établir un devis, de prendre les frais de déplacement. Il doit également bien gérer son temps ainsi que la relance des paiements.

Les étapes de la création d’une entreprise de peinture

Voici toutes les étapes à suivre pour s’installer en tant que peintre :

· Faire une étude de marché.
· Faire une liste de tous ses besoins en matière de finance.
· Faire le choix du local.
· Effectuer la recherche des meilleurs fournisseurs de matériel et de peinture.
· Faire la recherche de financement auprès des institutions financières ou particulières.
· Choisir le statut juridique de votre entreprise.
· Souscrire à une assurance : assurance décennale ou assurance biennale.
· Effectuer tous les achats des matériels indispensables à votre activité.
· Faire connaître son entreprise de peinture.
· Trouver des chantiers ou des clients.

Comment créer son entreprise de menuisier poseur agenceur ?

Le menuisier poseur agenceur est un artisan en charge des aménagements intérieurs de tous types de bâtiments. C’est un professionnel en mesure de travailler différents matériaux, notamment le bois. Le menuisier poseur agenceur est capable d’installer et fabriquer certains éléments d’aménagement comme les portes, fenêtres, cuisines, escaliers, parquets. Ce dernier peut également effectuer les travaux d’isolation.

Que ce soit sur un chantier ou dans un atelier, ce professionnel est en mesure de mener diverses activités d’installation, fabrication, découpage, réparation, assemblage, etc.

Les bonnes qualités pour créer son entreprise de menuisier poseur agenceur

Un menuisier poseur agenceur doit présenter certaines qualités et compétences. Ce professionnel doit être en mesure de lire et interpréter des plans. Il doit pouvoir choisir des matériaux adaptés aux besoins des clients. Cet artisan doit être capable de fabriquer, découper et assembler certains éléments nécessaires à son activité.

Un excellent menuisier poseur agenceur doit être un bon gestionnaire afin de bien organiser ses activités sur les chantiers ou ateliers. Ce dernier doit pouvoir bien collaborer avec d’autres artisans sur le chantier, tel que les peintres, les plombiers, les électriciens, les serruriers, les plaquistes. Enfin, le menuisier doit travailler dans les règles de l’art et les normes de sécurité.

La réglementation du métier du menuisier agenceur

Outre le fait de disposer d’un diplôme, créer son entreprise de menuiserie nécessite le respect de certaines normes et réglementations :

· La conformité à la NRA pour les bâtiments construits après l’année 1996

· Fournir un devis aux clients en se basant sur la main-d’oeuvre, frais de transport et le prix des matériels.

Les étapes de création d’une entreprise de menuiserie agencement

· Faire une étude de marché.
· Suivre une bonne formation professionnelle.
· Rédiger un business plan.
· Recherches des moyens financiers.
· Choisir le statut juridique de votre entreprise.
· Souscrire à une assurance.
· Acheter des matériels et véhicules indispensables.
· Faire connaître son entreprise de menuiserie agencement.
· Trouver des clients.