Guide pour lancer son activité d’auto-entrepreneur en multi-service

Vous souhaitez lancer votre activité en tant qu’auto-entrepreneur en multi-service ? Vous êtes au bon endroit. Découvrez quelles sont les démarches à effectuer, mais aussi ce qu’il faut savoir pour faire correctement les choses et commencer votre nouvelle activité du bon pied.

Démarches pour lancer son activité d’auto-entrepreneur en multi-service

Pour créer votre société en multi-service, vous devez vous adresser à la chambre des métiers et de l’artisanat. Vous serez inscrit au répertoire des métiers.
Pour la création de votre autoentreprise vous devez compléter le formulaire Cerfa P0CM Micro-entrepreneur, et fournir les justificatifs demandés. (une copie de votre carte d’identité, un justificatif récent de domicile, etc.)
Nous vous recommandons d’effectuer les démarches en ligne sur CFE-Metiers.com pour la création de votre auto-entreprise. C’est simple et rapide.
Dès que votre dossier est transmis à votre CFE, vous recevrez votre numéro de SIRET sous 2 à 6 semaines.

Pensez à faire votre demande d’ACRE dans le mois suivant votre demande d’immatriculation. Elle est accordée sous conditions, mais est accessible dans la majorité des cas.
L’acre est une aide destinée aux créateurs ou repreneurs d’entreprises. Elle permet de bénéficier d’un taux réduit sur vos cotisations sociales, le cas échéant, vous serez taxé à hauteur de 11 % au lieu de 22 %.

Bon à savoir avant de se lancer à son compte dans le multi-service

Il y a certaines petites informations que vous devez connaître lorsque vous vous lancez à votre compte en tant que micro-entrepreneur en multi-services.

1- Tout d’abord, pensez à une assurance responsabilité civile professionnelle. Bien que facultative, elle peut s’avérer utile ; personne n’est à l’abri d’un accident, mieux vaut être couvert en cas de dommage causé à vos clients.

2- Toujours dans le domaine de l’assurance, il peut être ingénieux de souscrire à une assurance prévoyance santé afin de toucher des revenus en cas d’incapacité temporaire, voire même permanente dans le pire des cas.

3- Le régime de micro-entrepreneur est soumis à un plafond de CA annuel de 72 600 €, au-dessus, vous devrez changer de statut.

4- Si les services que vous proposez à vos clients correspondent aux activités compatibles avec celles d’un organisme de services à la personne, n’hésitez pas à en demander le statut. Ceci n’est qu’un conseil, nullement une obligation. En procédant ainsi, vous pourrez faire bénéficier d’avantages fiscaux à vos clients, voire même vous faire payer en chèques CESU préfinancés après vous être inscrit au CRCESU.Impôts

et taxes du micro-entrepreneur

Au moment de la création de votre micro-entreprise, il vous sera demandé si vous souhaitez payer directement votre impôt sur le revenu. Le premier réflexe est de choisir cette option pour être tranquille et ne pas avoir à payer une grosse somme d’un coup. Toutefois, si vous pensez ne pas être imposable, ne le faites pas. Les sommes que vous auriez versées durant votre année d’activité ne vous seraient pas remboursées.

Il existe d’autres taxes comme :

  • la contribution à la formation (CFP) de l’ordre de 0,3 % de votre chiffre d’affaires,
  • la taxe additionnelle à la cotisation foncière des entreprises (TFCC),
  • la cotisation foncière des entreprises (CFE) qui est due par toutes les entreprises dès la deuxième année d’activité si le CA dépasse 5 000 €. Elle varie d’une ville à l’autre et est généralement comprise entre 200 et 600 €.

Pensez à vous créer un compte professionnel sur impots.gouv, vous aurez moins de chance d’oublier de payer votre cotisation foncière.

Une fois ces démarches effectuées, il n’y a plus qu’à développer votre activité et votre portefeuille clients. Soyez organisé, consciencieux et motivé. Les débuts en tant que micro-entrepreneur dans le multi-service peuvent parfois être difficiles, mais cela vaut le coup de s’accrocher.