Artisan : les différentes étapes pour bien rédiger un devis

Une fois dans le monde de l’auto-entreprise, pour fournir des prestations auprès des clients et de les informer convenablement sur les tarifs appliqués, il est nécessaire d’établir des devis. C’est un document qui atteste du sérieux et de la fiabilité d’un auto-entrepreneur c’est pourquoi il est très important. Pour savoir exactement de quoi il en retourne, des critères sont à respecter et des précisions à faire.

Un devis, un document obligatoire et facultatif

L’obligation de fournir un devis avant toute intervention est une preuve de sérieux de la part d’une entreprise si les travaux sont de grande ampleur et que la somme de tous ceux-ci nécessite l’établissement d’une longue liste détaillée rédiger sur papier ou à envoyer en ligne.

L’établissement d’un devis est une ligne de sécurité servant à couvrir l’artisan de tout blâme au moment du paiement de la facture finale, car sans cela, des complications peuvent apparaître en cas de mésentente. Un devis n’est pas nécessaire seulement dans les cas d’extrêmes urgences pour de petits travaux. Or, dans la mesure du possible il est conseillé de toujours en rédiger.

Un document en accord avec le code de la consommation

Un auto-entrepreneur ou artisan doit obligatoirement afficher ses tarifs, mais dans le cas d’une prestation personnalisée qui n’est pas préalablement définie, c’est là qu’un devis est nécessaire afin qu’un accord entre le client et le fournisseur de la prestation soit engagé. Un devis comprend des mentions légales comme intitulé « DEVIS » en bonne et due forme, le numéro siret de l’auto-entreprise et différentes autres données concernant le client.

La moindre opération à effectuer doit être énoncée dans le devis sous forme de tableau et les prix doivent être clairs. Ce qui compte à la fin c’est que le client doit signer, daté et écrire une mention spéciale manuscrite (lu et approuvé) sur ce document.

La cfe pour les auto-entrepreneurs de quoi s’agit-il exactement ?

Il existe un impôt spécifique que les entrepreneurs doivent payer, c’est justement cela la CFE. Pour en connaître tous les détails, il est nécessaire de se pencher sur la question de l’utilisation d’un « bien immobilier ou d’un local » sur le territoire d’une commune en particulier. Mais, depuis l’année 2015 certains auto-entrepreneurs sont exonérés de cet impôt. Les bases de calcul du CFE s’établissent sur certains critères qu’il est intéressant de voir au plus près.

Les bases de calcul de la CFE

C’est tout d’abord la commune, ou plus précisément le service des impôts de la commune qui se charge de définir et de calculer la CFE pour les auto-entrepreneurs installés sous sa juridiction. En effet, il est à noter que même si le local occupé par l’auto-entreprise nécessite ou ne nécessite aucun loyer ou autre forme de rentabilisation, en tant qu’auto-entrepreneur déclarée auprès de la commune où se trouve le local, celle-ci se réserve le droit de vous faire payer la CFE.

Pour le calculer, il suffit de se baser sur un montant de départ et de le multiplier par le taux de CFE que le conseil municipal met en place.

Certaines professions sont exonérées de CFE

Tous les auto-entrepreneurs ne figurent pas tous sur la grande liste des acteurs imposables au niveau de la CFE, notamment : les artistes, les sportifs, les rentiers ou les vendeurs à domicile indépendant qui sont soumis à certaines conditions. L’exonération de CFE est aussi possible dans un cadre temporaire si l’auto-entrepreneur a débuté son activité, en 2017 et n’est redevable qu’en 2018, mais tout dépend du montant de votre chiffre d’affaires dans l’année.

En effet, une auto-entreprise n’est pas tenue de payer la CFE si son chiffre d’affaires déclaré est nul. En somme de nombreuses conditions sont à prendre en compte.

Les démarches à suivre pour devenir auto-entrepreneur

Ce n’est pas facile de se lancer dans la vie en tant qu’auto-entrepreneur. Cette activité bénéficie certes de nombreux avantages en termes de régime fiscal et social, mais aussi de nombreuses difficultés au niveau des démarches pour acquérir un réel statut, un chiffre d’affaires concurrentiel et de la notoriété.

Quelles sont les conditions d’exploitation du régime auto-entrepreneur ?

En commençant d’abord par créer une auto-entreprise en complétant un simple formulaire PO AE, vous devenez un micro-entrepreneur dans pratiquant une activité bien définie, même si en termes de qualification, des précisions sont encore à donner.

Une fois votre entreprise déclarée auprès du Centre de Formalité des Entreprises ou CFE un numéro « Siret » vous est délivré ainsi que d’autres documents importants comme une notification portant sur le régime d’imposition et de TVA selon votre activité, les coordonnées des interlocuteurs fiscaux que vous devrez impérativement contacter par la suite et les coordonnées d’un « correspondant entreprise nouvelle » pour avoir de plus amples informations sur des allègements fiscaux.

De ce fait, en plus d’un numéro Siret, vous serez également enregistré au Registre du Commerce et des Sociétés en ayant un nom commercial ou une autre dénomination équivalente agréée.

De quelles aides un auto-entrepreneur bénéficie en début d’activité ?

Dans un premier temps, il y a les aides de la Chambre des métiers et de l’artisanat. Mais en tant qu’entrepreneur indépendant certaines libertés vous sont permises d’office comme le fait d’opter pour le « prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu ».

Du côté de la Chambre du Commerce et de l’Industrie ou de l’ADIE des aides aux micro-entreprises sont aussi en vigueur. En ligne ou dans la réalité, il semble donc assez simple de devenir auto-entrepreneur, mais il faut se tenir au suivi de certaines règles. Depuis janvier 2016 où les démarches de cette action ont été simplifiées, de plus en plus de personnes se lancent.

Comment devenir coursier auto-entrepreneur ?

Posséder un vélo, un scooter ou un moyen de transport peut dès à présent être rentabilisé par un auto-entrepreneur en devenant coursier. Avec un marché en plein essor au niveau des nombreuses petites sociétés qui font de plus en plus appel à ce genre de prestataire, c’est un métier en vogue qui encourage de plus en plus de personnes à se lancer dans cette entreprise à l’allure de petits boulots. En apparence, cela paraît simple, mais c’est bien plus compliqué que cela en à l’air.

Quelques réglementations

Qu’il s’agisse de posséder un vélo, un scooter ou une voiture, il faut être déclaré en tant que coursier auto-entrepreneur pratiquant une activité commerciale pour pouvoir bénéficier d’une accréditation. Au niveau de l’URSSAF, cela porte l’intitulé de « service des coursiers urbains indépendants ».

À vélo, être coursier auto-entrepreneur peut sembler être simple comparé au fait de devoir fournir des documents supplémentaires auprès des autorités compétentes comme des licences ou autres accréditations, mais il faut prendre garde à la sécurité.

Comment un coursier auto-entrepreneur indépendant est-il engagé ?

Il faut d’abord que le coursier auto-entrepreneur soit souscrit à une (RC Pro) ou assurance professionnelle afin de disposer d’une marge en cas de dommages causés à autrui ou en cas d’accident au niveau de la marchandise. Le Régime social des indépendants prend aussi en compte le travail de coursier auto-entrepreneur au sérieux et leur santé à cœur.

Pour faire de cette profession une parfaite réussite, de nombreuses entreprises font de plus en plus appel à des coursiers auto-entrepreneurs indépendants dans le cadre de mobilisation écolo. En fonction de la demande, il est désormais possible de se faire livrer chaque petite chose par l’intermédiaire de différents coursiers et la technologie est de nos jours mise à profit dans ce domaine.

L’auto entrepreneur peut-il choisir un nom commercial ?

Quand il s’agit de nom commercial, il est parfois difficile pour un auto-entrepreneur de savoir s’il peut choisir lui-même son nom commercial afin de faciliter l’image de son entreprise. Cet élément ne doit pas du tout être négligé afin de se démarquer de la concurrence, car en lui-même c’est une véritable image de marque.

Afin de comprendre les démarches pour une obtention de nom commercial, il est important de prendre en compte les éléments suivants afin de ne pas rencontrer de problèmes lors de la conception de l’entreprise.

Le rôle de l’INPI ou l’Institut National de la Propriété Industrielle

Il n’est pas très courant d’entendre cet établissement public qui possède pourtant une très grande importance dans le domaine industriel, mais aussi dans celui de l’auto-entreprise. En effet, il a pour rôle d’octroyer des titres de propriété industrielle. L’emploi d’un nom commercial ou bien d’un brevet dépend uniquement de l’approbation de l’institut.

Il possède un enregistrement complet de tous les noms et brevets utilisés ce qui permet de définir si le nom commercial est déjà une propriété existante ou non. Entre autres, l’institut possède comme rôle de délivrer des informations au public concernant les propriétés industrielles existantes et enregistrées auprès de l’INPI.

Quelle démarche l’auto-entrepreneur doit-il engager ?

Afin d’éviter les problèmes au niveau du nom commercial, il est important de prendre en compte certains points au moment de la déclaration de la conception de l’entreprise. Cette déclaration se fait auprès du Centre de Formalités des Entreprises ou plus communément appelé CFE, l’auto-entrepreneur doit remplir un formulaire qui devra contenir toutes les informations de la future entreprise. À noter que l’auto-entrepreneur peut choisir une dénomination particulière pour faciliter l’identification de son entreprise.

Le nom commercial sera un moyen de faciliter les échanges face aux autres entités commerciales. Cette dénomination sera utilisée sur les cartes de visite, les factures ou biens les papiers commerciaux. La disponibilité de ce nom commercial sera d’abord vérifiée afin d’éviter les litiges et ensuite, il sera enregistré auprès de l’INPI et par la suite auprès du Registre national du Commerce et des Sociétés.